6 mai 2025 - Manifestation à Tours contre Sterin et les Nuits du Bien Commun
Ce mardi 6 mai à Tours avait lieu la Nuit du Bien Commun, évènement organisé par Pierre-Edouard Stérin, tristement célèbre pour son projet Périclès qui vise à faire gagner l'extrême-droite aux élections présidentielles de 2027.
La Nuit du Bien Commun, c'est un "gala" d'associations situées à droite et à l'extrême-droite afin de soutenir des projets portés par ces associations. Plusieurs personnalités de droite et d'extrême-droite, dont Thibaut Picard Destelan, proche de Reconquête ! et ex-membre des organisateurs de la Nuit du bien commun, sont présentes.
Face à la tenue de cet évènements, un rassemblement a été organisé par** de nombreuses associations et collectifs** pour dénoncer l'emprise croissante de l'extrême-droite dans la sphère politique. Ainsi, ce sont près de 400 personnes qui se sont retrouvées près de l'Opéra de Tours, où avait lieu l'évènement, à partir de 18h pour manifester leur désaccord.
De nombreux contrôles de police ont eu lieu, sans raison flagrante, avant que les personnes ne rejoignent le rassemblement. Un important dispositif policier (6/7 camions), situés dans les trois rues menant à l'Opéra, ont bloqué les manifestant-e-s aux alentours du bâtiment.
Des slogans antifascistes et anti-Stérin se font entendre dans la foule, parmi des drapeaux d'associations, de partis politiques et des banderoles « culture en Lutte », « Non a la Nuit du Bien Commun ».
Peu après 18h30, les forces de l'ordre sortent des gazeuses et aspergent la foule de gaz lacrimogènes à bout pourtant. De nombreuses personnes en reçoivent directement dans les yeux et encore plus sont atteintes par les particules flottant dans l'air. Des membres de Des Tours et Des Lys, groupuscule d'extrême-droite tourangeau, sont aperçus dans les parages sans qu'il y ait d'échauffourés.
Malgré la répression, la foule reste compacte et peu de gens partent. La solidarité est forte et incite les personnes à rester sur place. A partir de 20h, les manifestant-e-s commencent à partir vers le commissariat pour aller soutenir deux camarades interpellés. S'agissant uniquement de contrôles d'identités, ils seront libérés, l'autre vers 21h. A nouveau, une fois arrivés devant le commissariat, les manifestant-e-s surveillent les alentours, des membres d'organisations fascistes rôdant dans les alentours. Peu après 20h30, le cortège se disperse sans autre confrontation ni interpellation.
